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Christian De Moor - Photographe

Formation artistique :

Diplôme Réalisateur Cinéma - Cinécours - Québec

Brevet fin d'Etudes d'Art Dramatique - Cours Florent - Paris

Maitrise d'Histoire de l'Art - Université de Paris IV Sorbonne

Licence Histoire de l'Art - Université de Strasbourg

Pourquoi mon parcours académique éclaire mes compétences de photographe?

Mes études m'ont appris les secrets de la composition classique et de l'utilisation juste de la lumière. Mais, au-delà des connaissances techniques en matière d'art photographique, ce qui distingue une bonne photo d'une photo de qualité moyenne, c'est le timing et la capacité à saisir l'instant représentatif d'un événement et son atmosphère. Seule la connaissance des beaux-arts et de l'univers des arts vivants permet de saisir au plus près ces moments clés.

Publications presse, magazines :

Journal des Arts

Magazine Sources

Bouddha News

Expositions collectives :

2018 :

New Moment Gallery - Belgrade - Serbie.

2019 :

Valid World Hall Gallery - Barcelona - Espagne

Qlick Gallery - Amsterdam - Pays-Bas

A venir :

 

2020 : 

Ravnikar Gallery - Ljubljana - Slovénie

Espaço Espelho d'Agua - Lisbonne - Portugal

Laurent Gallery - Melbourne - Australie

J'ai le plaisir d'avoir atteint le grade de Guru, soit le grade le plus élevé, dans Gurushots. Gurushots est le plus grand jeu-concours de photos en ligne du monde et rassemble des dizaines de milliers de photographes de tous les pays. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La vie dans un Rectangle 

Je découvre la photo il y a plus de 40 ans, vers l'âge de 10 ans lorsque l'un de mes frères, alors étudiant en architecture, installe un laboratoire noir et blanc dans le grenier de la maison familiale.

 

La petite pièce entièrement plongée dans l'obscurité, la fenêtre occultée par le papier noir, éclairée seulement de l'irréelle lumière inactinique rouge, l'odeur des bains de développement et la magie de l'image qui apparaît lentement sur le papier photosensible plongé dans le bain tandis que les négatifs suivants finissent de sécher accrochés à leur fil comme le linge dans un film italien. Les trois bacs de couleurs différentes contenant le révélateur, le bain d'arrêt et le fixateur participent à la magie du lieu tout comme les noms des marques Durst, Kodak, Illford...

 

Et surtout l'appareil photo avec un grand N... Le Nikkormat entré au Panthéon de l'enfant que j'étais, il reste pour moi la référence des appareils photos à l'époque du tout numérique.

 

Quelques années plus tard le visionnage de Blow Up, le film culte et choc de Michelangelo Antonioni qui met pour la première fois la photo au centre de l'intrigue et fixe pour l'éternité sur la pellicule, l'atmosphère de la photographie des années soixante et soixante dix.

 

Les premiers appareils photos Instamatic achetés chez le photographe du coin, un format 110 d'abord, puis un 126. Les petites cartouches protègent jalousement la pellicule. Les flash-cubes tournent après avoir fondu en faisant leur office.

 

A l'âge de 17 ans, le bac en poche et à la veille d'entrer à l'Université, premier salaire d'été et achat de mon premier Réflex. Un Nikon bien évidemment et même s'il s'agit d'un modeste Nikon FG, il me donne l'impression d'entrer dans la légende au son de Kodachrome de Simon and Garfunkel.

 

Les études d'Histoire de l'Art à Strasbourg d'abord, puis à la Sorbonne et les noms des grands photographes commencent à tourner en boucle dans ma tête, Nadar, Cappa, Doisneau, Cartier-Bresson... Le vocabulaire graphique se met en place.

La fréquentation des grandes œuvres de l'Histoire de la peinture ancrent les règles de la composition dans mon oeil de jeune photographe. La culture de l'image s'affermit.

 

« La composition doit être une de nos préoccupations constantes, mais au moment de photographier elle ne peut être qu'intuitive, car nous sommes aux prises avec des instants fugitifs où les rapports sont mouvants. » Henri Cartier-Bresson

 

Devenir photographe, sinon une obsession, du moins une perspective très présente pour moi, jeune étudiant, perspective partagée avec mes amis de l'époque. L'appareil toujours en bandoulière arpentant les rues de Strasbourg à la recherche du beau, de l'inattendu, de l'insolite et pourquoi pas du scoop. A l'époque le graal est-il accessible ?

 

Magnum, Gamma, Vandystadt... les noms des grandes agences résonnent de leurs consonances fantasmatiques, les grands photographes sont au cœur de l'action, l'appareil à la place ou à côté du stylo pour témoigner et laisser une trace indélébile du souffle parfois fugace du vent de l'Histoire.

 

« Si vos photos ne sont pas assez bonnes c'est que vous n'êtes pas assez près » Robert Capa

 

Expérience courte et peu satisfaisante du moyen format avec l'improbable Lubitel 166B acheté pour quelques francs. En tout cas, elle ancre l'idée que l'émotion du cliché et sa qualité plastique ne dépendent pas uniquement de la valeur de l'équipement.

Et puis la vie suit son cours, le rêve s'éloigne, mais la photo prise ou admirée reste une compagne quotidienne au fil des nombreux voyages en France et dans le monde qui renouvellent sans cesse les sources d'inspiration.

 

A l'arrivée du numérique le fidèle Nikon FG prend un coup de vieux. Comme son propriétaire, il se met quelques temps en sommeil. C'est le temps de la découverte du théâtre, des études au Cours Florent entreprises sur le tard puis des études de réalisation Cinéma par correspondance pour conforter les cours d'initiation suivis pendant les années Florent.

 

Premiers compacts numériques, pour voir, pour comprendre, puis achat du premier réflex numérique et plongeon dans le développement du numérique. La brillance de l'écran du Mac à succédé à la lumière rouge de la chambre noire mais la magie est intacte, la photo se révèle, le photographe la modèle à son goût, recadre, bascule l'image, augmente ou réduit les contrastes. Il ne manque en définitive plus que l'odeur des bains et la pénombre rougeâtre.

 

Et la passion à nouveau est dévorante, avec la quête du toujours plus juste, du plus parlant, du plus interpellant.

 

« Photographier, c'est mettre dans la même ligne de mire la tête, l'œil et le cœur. » Henri Cartier-Bresson

 

Petite histoire ou grand Histoire mais voir, montrer, témoigner, fixer...encore.

 

« Photographier : c’est dans un même instant et en une fraction de seconde reconnaître un fait et l’organisation rigoureuse de formes perçues visuellement qui expriment et signifient ce fait. » Henri Cartier-Bresson

 

Et au quotidien, ce rectangle qui délimite le regard même quand l'appareil n'est pas là... ce rectangle de 24x36, qui rend visible, ce rectangle virtuel bien sûr, mais présent jusqu'à l'obsession qui permet au photographe de voir là ou d'autres ne font que regarder.

 

« Les photos sont là, et il ne te reste plus qu'à les prendre. » Robert Capa

 

Si simple et si exigent à la fois...

 

« Le souvenir de ces moments est ce que je possède de plus précieux - peut-être à cause de leur rareté - un centième de seconde par-ci, un centième de seconde par-là mis bout à bout, cela ne fait jamais qu'une, deux, trois secondes chipées à l'éternité. » Robert Doisneau

 

L'éphémère d'un instant fugace qui devient fragment d'éternité...

 

« C'est toujours à l'imparfait de l'objectif 

Que tu conjugues le verbe photographier. »

Jacques Prévert (en parlant de son ami Robert Doisneau)

 

… à cela j'ajouterai que l'imparfait de l'objectif se conjugue à tous les temps de l'humanité.

 

Christian De Moor

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