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Cancel Culture, outil d'émancipation ou de domination ?

  • Photo du rédacteur: Christian De Moor
    Christian De Moor
  • 29 oct. 2021
  • 11 min de lecture

Le terme Cancel Culture a commencé à occuper l'espace médiatique en France depuis quelques mois sans que le grand public n'en comprenne ni le sens exact ni la portée. Un sondage de l'Ifop pour le magazine L'Express, publié le 3 mars 2021 indique en effet, que le concept de Cancel Culture n'est connu que de 11% de la population française et que la notion de pensée woke, un de ses corolaires, n'est connu que de 6% de la population générale. De manière plus spécifique, la cancel culture est mieux connue par les 18-35 ans (15%) que par les plus de 35 ans (9%) ce qui s'explique notamment par le fait que ces thèses sont surtout diffusées à l'Université ou dans un certain nombre de médias très consultés par les jeunes comme l'explique Jérôme Fourquet de l'Ifop(1).


Cancel Culture est un terme anglo-saxon composée du verbe anglais « cancel » que l'on peut traduire par supprimer, éliminer, annuler ou retirer. Le mot anglais remonte à la fin du XIVème siècle et signifie « rayer avec des lignes, tracer des lignes à travers quelque chose d'écrit de manière à dégrader » et vient de l'anglo-français et du vieux français, du latin cancellare « faire comme un treillis », qui en latin tardif prenait particulièrement un sens « rayer quelque chose d'écrit » en le marquant de traits croisés (2). Le terme canceller a été usité en français et est attesté dans la grande majorité des dictionnaires des XIXème et XXème siècle avec la signification d'annuler un document, un écrit par des ratures en forme de croix ou par des lacérations (3). La Cancel Culture pourrait donc se traduire par la culture de l’annulation, de l'élimination ou du bannissement ou encore de la mise à l'index appliquée à des individus ou à des groupes.


Le terme serait apparu en 2015, sur Black Twitter, un collectif de voix noires sur la plateforme Twitter. Le terme désigne « un réseau de personnes partageant la même expérience culturelle, qui discutent de ce que c’est que d’être noir et de tout ce qui a trait à la vie quotidienne des Noirs », selon Meredith D. Clark qui a consacré une thèse à Black Twitter (4). Il s'est ensuite réelement développé à partir de 2018 dans la lignée du mouvement #Me Too et de l’affaire Harvey Weinstein dans laquelle le producteur hollywoodien a été mis en cause pour de multiples agressions sexuelles. Le mouvement #Me Too est lui-même né en 2007 à l'instigation de Tarana Burke, militante américaine, directrice des programmes au sein de l'organisation Girls for Gender Equity, visant à dénoncer les violences sexuelles, notamment à l'endroit des minorités visibles.


Une fois tout ceci dit, qu'est-ce que, de manière pragmatique, la Cancel Culture ? Selon le Cambridge Dictionary la Cancel Culture consiste en une façon de se comporter dans une société ou un groupe, en particulier sur les réseaux sociaux, dans laquelle il est courant de rejeter complètement et d'arrêter de soutenir quelqu'un parce qu'il a dit ou fait quelque chose qui vous offense (5). Le même article précise que dans ce mode de pensée, les acteurs s'auto-proclament arbitres du bien et du mal, juge et jury, dans la mesure où les médias sociaux, par nature, permettent d'infliger des sanctions.


Comme son nom l'indique, la Cancel Culture consiste à éliminer de l'espace public les individus ou les concepts qui vont à l'encontre des idées ou des valeurs d'un individu ou d'une communauté voire de la pensée dominante. Antoine Deiana précise que c'est la volonté de faire taire, voire d'effacer une œuvre ou une parole jugée non conformes à la défense d'une cause (6). Une appellation proche est celle de « Call-out culture » de l'anglais call out signifiant « dénoncer ».


Les cibles de la Cancel Culture sont le racisme, la ségrégation raciale, le colonialisme, l'esclavage, la condition féminine, le sexisme, la grossophobie, les stigmatisations des minorités visibles tels que les LGBT et on retrouve donc bien évidemment à l'origine de cette pensée et de sa concrétisation, les militants actifs dans ces différents domaines et plus généralement les individus se considérant comme woke, « éveillés ».


La Cancel Culture après s'être cantonnée à la dénonciation des prises de positions émanant aussi bien de personnalités que de personnes lambda, a fini par toucher également les œuvres d'arts ou les écrits littéraires anciens ou contemporains.


On trouve pêle-mêle comme cibles de la Cancel Culture, des cinéastes comme Roman Polanski accusé d'agression sexuelles, J.K. Rolling, autrice d'Harry Potter qui a sous-entendu dans un tweet que les femmes transgenres ne sont pas des femmes ou encore la chanteuse Annie Cordy pour son titre Cho Ka Ka O considérée comme relayant de forts relents colonialistes.


Au niveau des œuvres on trouve des films comme le mythique « Autant en emporte le vent » retiré provisoirement, du catalogue de la plateforme en ligne HBO Max en juin 2020, car des historiens avait qualifié le film de « révisionniste » et « porteur de préjugés racistes » (7).


Des personnages historiques comme Voltaire et Colbert, en raison de leurs rapports avec l'esclavagisme, ou Jules Ferry, farouche défenseur de la colonisation et théoricien des droits et devoirs des « races supérieures » envers les « races inférieures » et notamment du devoir de civiliser les dites « races inférieures » sont des cibles évidentes de la Cancel Culture. Aux Etats-Unis, si on s'attend intuitivement à ce que le Général Lee, chef des confédérés sudistes, se trouve dans le collimateur des tenants de la Cancel Culture, et que, de fait, les statues le représentant ont été déboulonnées ces dernières années, on peut, par contre, s'étonner que des personnages tels que Thomas Jefferson ou George Washington, pères fondateurs des Etats-Unis subissent la même opprobre. Thomas Jefferson, principal rédacteur de la Déclaration d'indépendance des États-Unis en 1776 était propriétaire de 600 esclaves dans ses plantations et représente « certaines des pages les plus honteuses de la longue et nuancée histoire de notre pays », selon la conseillère municipale new-yorkaise Adrienne Adams. En conséquence de quoi, la mairie de New York décide à l'unanimité de son conseil municipal, le 18 octobre 2021, de retirer la statue de Thomas Jefferson qui trônait depuis plus d'un siècle dans la salle du conseil municipal (8) . George Washington, grand propriétaire d'esclaves également, laisse l'image d'un maître pour le moins exigeant à leur égard. Le fait que George Washington ait milité pour l'abolition de l'esclavage à partir des années 1780 ne suffit pas à protéger sa mémoire des foudres des tenants de la culture de l'annulation. Le grand Abraham Lincoln, statue de commandeur des Etats-Unis, ne tardera pas à se trouver lui-même dans l'oeil du cyclone de cette réécriture de l'histoire américaine qui a déjà englouti nombre de fondateurs et autres personnages historiques autrefois admirés au point que la question de la destruction du monument de Mount Rushmore ne tardera pas à se poser officiellement. Le mémorial de Mount Rushmore, avec ses visages de quatre anciens présidents des Etats-Unis sculptés par Gutzon Borglum entre 1927 et 1941 est doublement coupable de cultiver la mémoire de personnages au passé controversé et d'avoir été installé dans les Black Hills du Dakota du Sud, pris aux Sioux Lakota au XIXème siècle.


Se pose la question de savoir s'il faut résumer la vie d'un être humain à une prise de position particulière, aussi discutable soit elle, s'il faut faire l'amalgame entre son œuvre et ses actes et jeter le bébé avec l'eau du bain. La question se pose par exemple pour Bertrand Cantat, le chanteur de Noir Désir, jugé coupable du meurtre de Marie Trintignant, dont les présences sur scène font régulièrement l'objet de passes d'armes entre partisans et opposants, comme en témoigne le conflit entre Roselyne Bachelot et le mouvement MeToo Théâtre d'un côté et le dramaturge Wajdi Mouawad de l'autre, à ce sujet (9).


La deuxième question posée est celle de l'universalité des valeurs, d'un point de vue aussi bien géographique que chronologique. Si les droits de l'Homme peuvent aisément être considérés comme une valeur universellement invariable, avec la réserve de conserver certains particularismes culturels, il est raisonnable de se demander si l'analyse d'événements d'un passé lointain au prisme de notre regard actuel et donc de notre échelle de valeur actuelle est bien pertinent.


La Cancel Culture est incontestablement un support d'émancipation pour les minorités visibles. Elle est une arme de lutte contre les discriminations et participe de l'espoir d'une mondialisation positive.


Elle se révèle par ailleurs, être une sorte d'auxiliaire de police en contribuant à la mise hors d'état de nuire de plusieurs personnalités suspectées de crimes sexuels. La condamnation d'Harvey Weinstein, à titre d'exemple, doit beaucoup à la Cancel Culture et à ses mouvements périphériques.


Ces effets positifs sont cependant largement tempérés par des effets pervers. Ainsi, en juillet 2020, 150 écrivains et intellectuels, au nombre desquels figure J. K. Rowling, publient une tribune dans Harper’s Magazine pour dénoncer « l’intolérance à l’égard des opinions divergentes, un goût pour l’humiliation publique et l’ostracisme ». De son côté, l'universitaire et féministe américaine Loretta Ross dénonçait le manque de nuance d'une pratique qui est parfois utilisée pour « faire honte et humilier publiquement des gens » (10).


La Cancel Culture transforme progressivement la délation, autrefois considérée comme le comble de la vilénie, en acte humainement et socialement responsable. Si elle rejette toute idée de repentance comme nous l'avons vu dans l'exemple de George Washington, elle est régulièrement tancée pour tenter de remplacer une idéologie par une autre supposément plus humaniste. Elle ne tient pas compte non plus des dangers liés à la dénonciation publique d'un individu qui peut conduire au suicide comme cela s'est déjà produit.


Tout comme elle ne considère pas la repentance comme circonstance atténuante, La Cancel Culture a tendance à ne pas comprendre, ni le second degré ni la spécificité du travail artistique. Si Michel Sardou pourrait être une cible facile et s'il n'a jamais caché ses opinions politiques, il affirme malgré tout qu'il est avant tout un comédien quand il interprète ses chansons, qu'il joue des rôles à chaque fois et qu'il n'est pas plus humaniste que fasciste ou colonialiste (11). Avec cette approche radicale, on peut craindre que Coluche lui-même aurait risqué de passer sous les fourches caudines d'une bien-pensance militante politiquement correcte. Cette attitude fait totalement l'impasse sur le fait que l'humour tout comme l'auto-dérision ont un intérêt cathartique certain. Elle ne tient pas compte de l'intention, du signifié mais se concentre uniquement sur le jugement de signifiant au risque de dénoncer un juif pour avoir manié l'humour propre à sa communauté et dont les vertus sont d'apprendre à rire de soi-même et de la cruauté de la vie, en reprenant toutes les accusations de l’ennemi (12).


La Cancel Culture vise au développement d'une universalité ou plutôt d'une unicité de la pensée en diffusant l'idée selon laquelle il suffirait d'écarter les témoignages pour que l'idée cesse d'exister. Ecarter de manière systématique tout ce qui ne relève pas du politiquement correct c'est aussi se priver de la richesse du débat, enfermer l'Humain dans une modalité manichéenne de pensée et se priver de la richesse du débat. La radicalité de la démarche peut se comprendre du fait de la nécessité de faire bouger des lignes tracées quelquefois depuis la nuit des temps, mais on peut tout de même penser que l'excès de la méthode peut être contre-productive à plus ou moins long terme et comme l'a tweeté Raphaël Enthoven le 5 septembre 2020, « L’infamie d’une méthode n’est pas soluble dans la pureté de ses intentions. Vouloir le "Bien" ne donne pas le droit de se conduire comme Torquemada .»


Une autre critique que l'on peut adresser à la Cancel Culture est qu'elle court le risque d'être le creuset d'un soutien au développement de luttes communautaristes sous prétexte de respect de l'altérité sachant que celle-ci n'est pas nécessairement compatible avec les droits de l'Homme.


Enfin, et non des moindres, la Cancel Culture porte en germe le risque de perte de la mémoire collective ou de l'Histoire d'une civilisation. Un artiste ancien ou contemporain peut être une cible pour des propos anti-sémites ou racistes ou bien encore pour des actes répréhensibles. Le dogme exige que l'on fasse table rase de toute son œuvre et des œuvres qui le représentent. Les statues déboulonnées ne sont que l'aspect le plus spectaculaire et le plus visible du risque de voir disparaître des pans entiers de la culture mondiale.


Si la Cancel Culture vue de façon positive est un potentiel appui d'amélioration de la société, son pendant négatif est un risque de dérive qui rappelle étrangement 1984 de George Orwell, le dystopique critique de la dictature fasciste dont l'un des outils principaux de domination est la réécriture de l'Histoire avec l'élimination des événements et des œuvres incompatibles avec l'idéologie de la dictature au pouvoir.


Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter écrit George Santayana dans The Life of Reason en1905. Les œuvres du passé et les événements historiques contribuent à forger la culture et le libre arbitre. Les effacer en pensant racheter ainsi une virginité à l'Humanité paraît aussi simpliste qu'illusoire et relève probablement plus d'une forme de thérapie, légitime, pour les minorités visibles et les infamies qu'elles ont subies que d'une véritable voie pérenne pour le vivre ensemble. Le risque de créer un révisionnisme positif ayant à terme des effets pervers par lacunes mémorielles est à prendre en considération avec de solides pincettes.


La disparition par retrait des bibliothèques ou par autodafé, de livres accusés de propager des stéréotypes et de constituer des obstacles à l'inclusivité, plutôt que de renforcer l'éducation du lecteur comporte un immense danger sur le long terme : celui de développer des générations d'individus ne disposant pas des outils intellectuels et des références historiques aptes à leur permettre de distinguer le « bien » du « mal ». Là aussi, les bonnes intentions, enterrer les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l’espoir de grandir dans un pays inclusif où tous peuvent vivre en prospérité et en sécurité, comme un autodafé a été justifié au Canada (13) peut se noyer dans le naufrage d'une sorte d'acculturation idéologique des générations futures. A tout prendre on préfèrera la méthode plus douce consistant à ajouter du contenu pédagogique aux ouvrages concernés ou des « étiquettes d'avertissement » même si le financement par des fonds publics peut poser d'autres questions comme dans le cas de la bibliothèque de Cambridge. Un budget de l'équivalent de 96 000 euros a été alloué à la bibliothèque par le United Kingdom Arts and Humanities Research Council, une structure publique, pour financer la relecture critique de plusieurs milliers d'ouvrages et l'apposition d'étiquettes d'avertissement correspondant aux précautions spécifiques à adopter à leur lecture en fonction du « danger » des messages qu'ils véhiculent. Les autorités intellectuelles financées par l'Etat viennent donc se substituer à la culture individuelle des citoyens et à leur capacité de discernement (14).


Au total, ce sont près de 10 000 ouvrages que les personnels de la bibliothèque de Cambridge seraient en train de « scanner » nerveusement. Dépassés par la frénésie de lecture des enfants, les enseignants, les parents, les grands-parents, ne seraient donc plus capables de leur expliquer que ce qui fut écrit voici un demi-siècle, dans un tout autre contexte, n’a pas forcément valeur d’offense en 2021 ?


Enfin comme nous interroge Thomas Chatterton Williams, né d'un père noir ayant connu l’Amérique d’avant les droits civiques, souhaitons-nous un monde où chacun, quelle que soit son identité, se sente en sécurité pour exprimer ses opinions dans les limites de la liberté d’expression, ou préférons-nous une « démocratisation de la punition » ? Une nouvelle forme de démocratie qui n'aurait que l'apparence de l'inclusion et ou tous les citoyens se sentiraient aussi vulnérables que toutes les minorités de l’Histoire. Pour Williams, le tribunal populaire et sa contrepartie l’autocensure ne peuvent pas être une solution (15).


Christian De Moor © Octobre 2021


Illustration : cancel-culture@deposit photos


(1) «Racisés», «cancel culture», «intersectionnalité»... Les Français connaissent peu ces concepts (en ligne), 03.03.2021, https://www.lefigaro.fr/actualite-france/racises-cancel-culture-intersectionnalite-les-francais-connaissent-peu-ces-concepts-20210303, consulté le 28.10.2021


(2) Selon Etymonline.com


(3) https://www.cnrtl.fr/definition/canceller


(4) Andrea Palasciano, Black Twitter : être noir aux Etats-Unis, 140 signes à la fois (en ligne), 05.08.2015, https://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/08/05/black-twitter-etre-noir-aux-etats-unis-140-signes-a-la-fois_4712808_3212.html, consulté le 27.10.2021


(5) https://dictionary.cambridge.org/fr/dictionnaire/anglais/cancel-culture


(6) Antoine Deiana, Qu'est-ce que la "cancel culture", qui fait souvent polémique sur les réseaux sociaux ? (en ligne), 01.06.2021, https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/jk-rowling/video-qu-est-ce-que-la-cancel-culture-qui-fait-souvent-polemique-sur-les-reseaux-sociaux_4644741.html, consulté le 28.10.2021


(7) Antoine Deiana, ibid


(8) La mairie de New York retire une statue de Thomas Jefferson pour son passé esclavagiste (en ligne), 19.10.2021, https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/19/la-mairie-de-new-york-retire-une-statue-de-thomas-jefferson-pour-son-passe-esclavagiste_6098959_3210.html, consulté le 29.10.2021.


(9) Le Figaro, Au Théâtre de la Colline, Wajdi Mouawad ne déprogrammera ni Bertrand Cantat ni Jean-Pierre Baro (en ligne), 19.10.2021, https://www.lefigaro.fr/culture/au-theatre-de-la-colline-wajdi-mouawad-ne-deprogrammera-ni-bertrand-cantat-ni-jean-pierre-baro-20211019, consulté le 28.10.2021


(10) Antoine Deiana, ibid


(11) Alice Dutray, Michel Sardou est-il vraiment réac ? (en ligne), 12.04.2018, https://www.ouest-france.fr/culture/michel-sardou-est-il-vraiment-reac-5632909, consulté le 28.10.2021


(12) Isabelle Taubes, L'humour une vraie thérapie (en ligne), 26.03.2012, https://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/03/26/l-humour-une-vraie-therapie, consulté le 29.10.2021.


(13) Alice Pairo-Vasseur, Cancel culture : au Canada, des livres brûlés au nom de l' « inclusivité » (en ligne), 08.09.2021, https://www.lepoint.fr/societe/cancel-culture-au-canada-des-livres-brules-au-nom-de-l-inclusivite-08-09-2021-2442266_23.php, consulté le 29.10.2021


(14) Emmanuel Tellier, Université de Cambridge : des classiques de la littérature jugés désormais trop...shocking !, (en ligne), 27.10.2021, https://www.marianne.net/culture/litterature/a-luniversite-de-cambridge-des-classiques-de-la-litterature-juges-desormais-sulfureux, consulté le 27.10.2021


(15) Thomas Mahler, "Tais-toi ou disparais !" : comment la "cancel culture" s'est imposée (en ligne), 01.06.2021, https://mediascitoyens-diois.info/2021/06/tais-toi-ou-disparais-comment-la-cancel-culture-sest-imposee/, consulté le 27.10.2021

 
 
 

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