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Du papier au pixel, construction et dangers de perte de la mémoire collective

  • Photo du rédacteur: Christian De Moor
    Christian De Moor
  • 25 oct. 2021
  • 13 min de lecture

Avant l'invention de la photographie, le portrait ne pouvait être obtenu que par la voie de la peinture et que de ce fait la conservation du souvenir des ancêtres était réservé à une élite sociale. Le petit peuple était condamné à l'oubli du visage des ancêtres au bout de deux ou trois générations au mieux et donc à l'impossibilité de constituer une mémoire familiale. La photographie a réparé cette fracture mémorielle. Les portraits s'exposent sur les murs des foyers les plus modestes ou s'accumulent dans les boites ou les albums et permettent de léguer ainsi des visages aux générations futures et à la communauté. Cette volonté de conserver une trace est allée jusqu'à faire réaliser des portraits de morts mis en scène par des professionnels équipés de matériel spécifique. La photographie post-mortem ou photographie funéraire était courante au XIXème siècle et constituait le plus souvent la réparation à la négligence de n'avoir pas réalisé le portrait d'une personne de son vivant. Dans ce cas elle était la seule photo existante de la personne disparue (1). L'exemple des photographies post-mortem montre ce besoin de conserver la mémoire de l'individu. On ne veut pas admettre avoir négligé de fixer la mémoire du proche disparu et les photographes vont imaginer des outils permettant d'orchestrer cette mise en scène macabre tels ces supports qui permettent de photographier le défunt debout comme dans le cas de la jeune fille de droite sur la figure 8 ci-dessous. Cette tradition est emblématique d'une différence du rapport à la mort entre notre époque et cette autre malheureusement habituée à voir partir des êtres jeunes. Il ne paraît pas imaginable qu'une telle pratique redevienne à la mode de nos jours.

Le tirage papier a permis de faciliter la transmission de la mémoire familiale par sa reproductibilité illimitée. On peut faire tirer autant d'exemplaires que nécessaire et les distribuer aux proches concernés. La limite de l'argentique demeure cependant d'ordre économique. Les couts d'achat de la pellicule et de son développement ainsi que celui du tirage restreignent les velléités des possesseurs d'appareils photos de fixer tous les événements qui émaillent la vie de la famille.

Pas facile d’expliquer aux adolescents d’aujourd’hui ce qu’était la photographie il y a vingt ans. Les amateurs utilisaient majoritairement des appareils argentiques parfois jetables, pressaient le déclencheur avec parcimonie car chaque image coûtait, changeaient la pellicule toutes les 36 photos, et après avoir longtemps patienté, allaient voir le résultat en boutique, sur papier (2).


L'apparition de l'appareil numérique et à fortiori du smartphone va faire disparaître cette réticence à prendre des photos que l'on aurait considérées comme non essentielles dans la mesure où ils permettent tous deux de contempler les clichés sur un écran de télé ou un écran d'ordinateur, voir de constituer ses albums photos sur le smartphone lui-même. Comme nous le verrons plus tard, le numérique peut cependant présenter un rétropédalage dans la transmission de l'héritage familial alors qu'il a paradoxalement multiplié les clichés documentaires de cet héritage.


Le tirage papier repose sur un principe de communication de personne à personne, alors que la diapositive permet la transmission de personne à groupe. La diapositive, même si elle constitue un objet photographique tangible, contient dans son fonctionnement les prémisses de l'image numérique puisque son partage passe par la projection de l'image sur un écran. Grâce à l'invention de la diapositive, la photo devient prétexte à soirées au cours desquelles on invite famille et amis à visionner les photos de ses vacances. Invitations attendues ou redoutées notamment en fonction de la qualité des clichés et surtout de leur nombre, ces rituels familiaux contribuent, quoi qu'il en soit, à l'entretien d'un lien social. Devenus régulièrement sources de plaisanteries ils constituaient un temps de partage et d'échanges de connaissance des endroits visités.


Le film Kodachrome, le plus vendu au monde, est développé par Eastman Kodak en 1935, d’abord pour le cinéma, puis à partir de 1936 pour la photographie. Ce sont des milliards de photos qui ont été prises sous la forme de diapositives lors de la seconde moitié du XXème siècle. L'arrivée du numérique a mis un coup d’arrêt fatal à son utilisation et la dernière pellicule Kodachrome a été développée en 2010 (3). En 1945 sont initiées les conférences « Connaissances du monde » aux cours desquelles, les voyageurs, explorateurs ou scientifiques, présentent, au départ, la projection de diapositives, remplacées par des films quelques années plus tard (4).


A travers ces exemples des soirées diapositives familiales ou amicales et des conférences, on peut considérer la diapositive comme une préfiguration confidentielle de la dimension sociale qui sera généralisée avec l'image numérique couplée à l'Internet et aux réseaux sociaux.


Aujourd'hui la moitié des images numériques prises par les Européens sont mises en ligne et même si nombre de photos continuent à être imprimées, il ne s'agit tout de même plus d'une habitude généralisée comme à l'époque de l'argentique, où sauf oubli d'un rouleau de pellicule, toutes les photos prises étaient imprimées, y compris les photos ratées. Comme le dit le personnage de Benjamin Ryder interprêté par Ed Harris dans Kodachrome de Mark Razo (2017) :


Quelle que soit l’apparence d’une mutation elle ne sera jamais comme l’original. Aujourd’hui, les gens prennent plus de photos qu’ils n’en ont jamais pris. Des milliards de photos, mais il n’y a ni tirages ni diapos. Juste des données, de la poussière électronique. Et dans des années lorsqu’ils creuseront, il n’y aura plus de photos à trouver. Plus aucune trace de qui nous étions ou de comment nous vivions.


Même s'il n'est pas juste de dire qu'il n'y a plus de tirages papier, la disparition du support physique pose un certain nombre de questions en termes de conservation et transmission de la mémoire. La dés-objectification entraine la fin de la mémoire tactile de l'objet photo. Regarder un tirage papier d'une photo de famille implique de toucher un objet qui a été en son temps touché par un ancêtre ou un proche disparu, créant un rapport trans-temporel. L'image numérique est totalement dénuée de ce contact tactile. Il ne subsistera que la conscience du fait que le cliché a été pris par ces personnes, mais la transmission du toucher dont est chargé émotionnellement un objet ancien a disparu. Selon André Bazin « La photographie bénéficie d’un transfert de réalité de la chose sur sa reproduction (5). » « Non seulement l’image de la chose s’imprime-t-elle sur la pellicule, mais sa réalité, son être s’y retrouve d’une certaine manière : c’est son postulat (6). » Pour sa part, Manovich écrit que quelle que soit la complexité de ses innovations stylistiques, le cinéma [argentique] repose sur des dépôts de réalité. Il est l’art de l’indice, une tentative de produire de l’art au moyen d’une empreinte (7). » Si elle a été écrite au sujet du cinéma, cette affirmation garde cependant toute sa pertinence appliquée à la photo.


Le nombre de photos prises à plus que doublé entre 2013 et 2020 passant de 660 milliards de photos à 1400 milliards (8). En 1996, le nombre de pellicules de films vendues dans le monde était de 2,5 milliards, représentant donc environ 75 milliards de clichés potentiels selon Tisseron (9), sachant que nombre de pellicules impressionnées n'étaient pas données au développement ou non réclamées au laboratoire lorsqu'elles l'étaient et ce, pour diverses raisons. Toujours est-il qu'en un quart de siècle, le nombre de photos prises a été multiplié par vingt approximativement. Le numérique a grandement simplifié le champs de la photographie. Les photos sont stockées et regardées sur l'écran du smartphone ou d'un ordinateur à partir des plateformes de stockage en ligne. Elles sont partagées à peine prises dans le monde entier par la magie des réseaux. Mais à l'inverse, le temps consacré à la contemplation et au décryptage quelquefois nécessaire des clichés est réduit à quelques maigres secondes et on ne revient que très épisodiquement sur ces photos parfois conservées sur un disque dur oublié au fond d'un tiroir. Les photos numériques ne sont que rarement classées par thématiques contrairement aux tirages papiers qui étaient triés autrement que par simple ordre chronologique de prises de vue. Enfin les photos numériques ne sont accessibles qu'avec le concours du propriétaire du support de conservation contrairement à l'album traditionnel qui était rarement conservé dans un coffre-fort mais plutôt exposé fièrement dans une bibliothèque et librement accessible à l'ensemble des membres de la cellule familiale qui pouvaient ainsi les partager à l'envi avec amis et famille élargie de passage.


L'une des grandes révolutions du numérique est donc la dématérialisation des supports. La photographie imprimée sur papier devenue fichier informatique est stockée sur un disque dur privé, à distance sur un serveur de stockage en ligne ou sur un smartphone. Les différentes modalités de stockage se complètent d'ailleurs et les données sont sauvegardées à la fois sur des serveurs distants et en résidentiel sur les différents appareils. Ceci a pour conséquence de rendre les clichés disponibles en permanence pour leur visualisation, leur partage ou leur distribution avec des implications sur la vie sociale. Au lieu d'inviter ses connaissances à venir voir ses photos, on les montre dans la rue, au bureau ou autour d'une table de bistrot. Il n'y a plus de lieu consacré à cette transmission. De même, la potentialité de l'échange souvent restée promesse sans lendemain du « il faudra que tu passes à la maison pour que je te montre les photos de nos vacances » devient un « regarde ! » avec l'impossibilité pour le correspondant de se soustraire à ce qui peut apparaître quelquefois comme une corvée rappelant les soirées diapositives. L'instantanéité de la découverte du cliché pris se double de la possibilité de partager instantanément ses souvenirs indépendamment du lieu où se trouve le diffuseur.


La question de la transmission de l'héritage et donc de la mémoire familiale voire de la mémoire historique se pose de manière prégnante avec le numérique. Lors des successions, le partage des photos est souvent un moment d'une grande intensité émotionnelle. Il n'est pas non plus inhabituel de voir des photos inédites de personnages historiques ressorties de leurs albums photos personnels après leur décès. Les disques durs vont-ils se transmettre comme se transmettent ces albums photos ? Les supports numériques manquent de lisibilité, ils ne sont que rarement identifiés, les dossiers ne portent pas nécessairement des titres parlant pour un tiers, et les espaces de stockage en ligne ne sont pas documentés et protégés par des mots de passe qui disparaissent souvent avec leur propriétaire. Les albums photos numériques ne bénéficient donc pas de la même facilité d'accès que les albums de photos imprimées. La photo argentique, en plus de l'image qu'elle porte, se double d'un objet physique qui se transmet de manière spécifique.


Le numérique souffre par ailleurs d'une fragilité liée à sa nature technologique. Le numérique véhicule une image trompeuse de durabilité alors que ses fichiers, au delà d'un risque de destruction partagé avec les tirages papiers, ne sont pas à l'abri en plus d'un effacement accidentel mais aussi de changements de technologie. Ces transformations se font rarement de manière brutale, mais au moment d'un renouvellement de matériel informatique, on se rend compte que le nouvel ordinateur flambant neuf ne comporte plus de lecteur de disquette 3,5 pouces, puis plus de lecteur cd-rom et plus récemment plus de port USB. Or, qui a pensé à copier tous ses fichiers enregistrés sur des disquettes 3'5 pouces ou ses CD-Roms sur des supports plus récents au moment de changer son matériel ? Ce problème concerne également la vidéo passée de cassettes à CD puis à un disque dur intégré au caméscope.


La photo numérique en tant que fichier informatique porte avec elle un certain nombre d'informations : les données exif (exchangeable image file format) permettant de connaître la date et l'heure de la prise de vue, la marque et le modèle de l'appareil, les réglages de diaphragme, vitesse d'obturation, sensibilité, la définition de l'image ainsi qu'éventuellement les données de localisation si une fonction gps est associée à l'appareil, ce qui est maintenant le cas de tous les smartphones à partir du moment où cette fonction est activée. Cette fonctionnalité présente un avantage considérable par rapport à l'argentique puisque ces informations sont générées automatiquement à la prise de vue. Par contre, les exifs sont bien évidemment limités à des données techniques et de géolocalisation. Ils ne comportent aucune information quant aux circonstances dans lesquelles la photo a été prise et ne conservent aucune indication sur les personnes présentes sur la photo ni aux éventuels monuments figurant sur le cliché. Même si cela n'était pas une norme absolue et peut-être même une habitude assez minoritaire, de telles informations étaient quelquefois mentionnées au verso des tirages papiers. Ces informations permettent d'identifier l'iconographie de photos anciennes retrouvées par hasard. Ces mentions sont bien évidemment inexistantes dans le cas de photos prises avec un appareil numérique et non imprimées. Cette question s'est déjà posée dans le passé lors de numérisations de fonds d'archives où seul le recto des photos était numérisé et le verso était négligé. Une mine de données était ainsi perdue. Il en va de même pour les archives familiales. Au-delà du fait que la chance de récupérer les disques durs ou les codes d'accès aux albums en ligne est extrêmement faible, les photos éventuellement rendues accessibles garderont le secret de leur iconographie.


La question de la fragilité du support numérique se pose pour les documents sonores aussi bien que pour le cinéma et la photographie. La stabilité et la durabilité, arguments massues du numérique lors de son arrivée sur le marché grand public, se sont rapidement heurtées à la réalité, posant la question de la pérennité de la mémoire documentaire et d'une sorte de risque de sénilité documentaire collective. Samuel Blumenfeld nous rappelle que :


Le numérique est un colosse aux pieds d’argile. Ses faiblesses sont identifiées. Dès 2007, dans un rapport intitulé « The Digital Dilemma » (« Le dilemme numérique »), l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences américaine relevait plusieurs facteurs qui, conjugués, dressent un tableau très sombre des dangers liés à cette technologie : pertes d’archives liées à l’erreur humaine ; effacement des données au bout de plusieurs années ; pannes de disque dur magnétique ; nécessité pour la conservation des bandes LTO (linear tape-open) d’organiser des migrations en prenant en compte l’apparition de nouveaux formats décidés par le fabricant et l’obsolescence des lecteurs-enregistreurs pour lire ces bandes, qui intervient environ tous les cinq ans ; enfin, coût prohibitif de l’archivage – entre quatre et vingt fois plus élevé que son équivalent 35 mm (10).

Jan-Christopher Horak, du département des archives filmées de l’Université de Californie à Los Angeles, le plus important centre d’archivage de films aux Etats-Unis après la Bibliothèque du Congrès affirme que nous vivons dans une illusion numérique où nous croyons à la pérennité totale des documents existants mais il nous incite à nous demander s'il ne faut pas déjà nous faire à l’idée qu’une partie de la mémoire visuelle du XXIe siècle soit susceptible de disparaître purement et simplement et que l’expérience du numérique pourrait être à la fois celle de l’obsolescence programmée et celle de l’effacement accidentel de nos données (11). On peut nous opposer qu'il est possible d'effectuer des tirages papiers des clichés numériques et, comme nous l'avons indiqué précédemment, c'est déjà le cas. Mais ce processus est relativement insignifiant par rapport à la masse de clichés pris. Le problème de l'effacement accidentel se conjugue donc avec le fait de tomber dans l'oubli.


Tant que la photo était une affaire individuelle, elle alimentait paradoxalement une mémoire familiale collective jusqu'à l'avènement du smartphone. L'apparition des appareils photos numériques n'a pas changé fondamentalement la donne à cet égard, mais la généralisation du smartphone a permis à chaque membre du groupe familial de se constituer à présent sa propre mémoire individuelle avec sa propre vision du réel.

Alors, qu'est-ce qui cause ce boom soudain de la photographie ? Est-ce une épidémie mondiale de vanité ? Eh bien peut-être, mais le fait que plus d'un milliard de personnes transportent constamment un appareil qui se double d'un appareil photo numérique est probablement le facteur le plus important contribuant à la multitude de photos numériques qui circulent (12).

En 2017, 56 % des Français prenaient des photos au moins une fois par semaine avec un smartphone alors que seulement 6 % d'entre eux ne le faisaient jamais (13). Cette statistique justifie à elle seule la part importante accordée au smartphone et montre à quel point l'association de l'appareil photo au téléphone mobile est le facteur déclencheur du développement hégémonique de la photographie. Avant l'avénement de cette association, on ne peut imaginer tout un chacun se promenant au quotidien avec un appareil photo dans sa poche même si l'apparition des appareils numériques de petit format avait permis à ceux-ci de se retrouver dans un certain nombre de sacs à main. En 2011, plus de 72 % des ménages en France possédaient un appareil photo numérique sans que ceux-ci soient emportés partout (14). Cette évolution du statut de l'appareil et sa disponibilité absolument permanente ont un impact majeur d'un point de vue mémoriel. Alors que l'album photo était le réceptacle de la totalité des souvenirs de la famille et était légué souvent dans son entièreté de génération en génération, les photos numériques non imprimées ne sont pas mises en commun dans le cercle familial. Ce n'est pas le moindre des paradoxes que de réaliser que des photos peuvent être partagées virtuellement dans le monde entier par les réseaux sociaux, sans que la famille proche y ait accès faute d'être « ami » avec le membre de la famille qui a posté les photos en ligne ou parce que tous n'ont pas accès aux réseaux sociaux.


Avant le numérique, la photo s'imprimait plutôt unitairement et offrir des tirages n'était pas une tradition ancrée. Le numérique a permis le développement d'un nouveau médium de conservation et de diffusion de l'image : le livre photo. Celui-ci est offert aux proches ou figure en bonne place dans la bibliothèque familiale pour être consulté par les membres de la famille et les amis de passage. Selon un article paru en 2017, le marché de l’impression de livres photos en en croissance annuelle de 3% en Europe, y représente près de 790 millions d’euros, soit presque le double du marché global de la photo dans l’hexagone, qui culmine à 400 millions d’euros (15). Même si ce marché est en pleine expansion, le produit se heurte à une différence fondamentale par rapport à l'album photo traditionnel : celle de la mise à jour. A n'importe quel moment, on peut rajouter une photo dans l'album alors que le livre photo est édité soit à l'occasion d'un événement familial ou d'un voyage mais sans possibilité autre que de recréer un nouveau livre avec les dépenses conséquentes inhérentes à cette opération pour permettre une actualisation.


Christian De Moor © Octobre 2021


Illustration : Image par Michal Jarmoluk de Pixabay


1. Photographier la mort (en ligne), https://mieuxvautartquejamais.com/2019/10/31/photographier-la-mort/ - consulté le 17.03.2021

2. Nicolas Six, Comment le téléphone mobile a détrôné l’appareil photo en vingt ans (en ligne), https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/07/09/comment-le-telephone-mobile-a-detrone-l-appareil-photo-en-vingt-ans_6045653_4408996.html, consulté le 28 mars 2021

3. Kubopshère, Petite histoire de la diapositive (en ligne), https://kubosphere.wordpress.com/2011/06/11/petite-histoire-de-la-diapositive-et-numerisation/, consulté le 12.11.2020

4. Article « Connaisance du Monde » dans Wikipédia ,https://fr.wikipedia.org/wiki/Connaissance_du_Monde

5. André Bazin, Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Éd. du Cerf, 2002, p. 14

6. Gabriel Laverdière, Images différées et ontologie du cinéma. Notes sur l’indicialité de l’argentique et du numérique (en ligne), 2016, https://www.revue-klesis.org/pdf/klesis-36-varia-5-gabriel-laverdiere-images-differees-ontologie-cinema-indicialite-argentique-numerique.pdf, consulté le 17.01.2021

7. Lev Manovich,  Le langage des nouveaux médias ; Dijon, Presses du réel, 2010, p. 510.

8. Felix Richter, Smartphones Cause Photography Boom, (en ligne), https://www.statista.com/chart/10913/number-of-photos-taken-worldwide/, consulté le 20.02.2021

9. Serge Tisseron, Le Mystère de la chambre claire – Photographie et inconscient, Paris, Flammarion, 1996, , p.10

10. Samuel Blumenfeld, Le 7e art va-t-il perdre la mémoire ?, in Le Monde, 19 avril 2014 (en ligne), https://www.lemonde.fr/culture/article/2014/04/17/le-spectre-de-l-ecran-noir_4403493_3246.html, consulté le 15.02.2021.

11. ibid

12. Félix Richter, Smartphones cause photography boom, art.cit.

13. Fréquence de l'utilisation d'un téléphone portable pour prendre des photos en France en 2017, (en ligne) https://fr.statista.com/statistiques/803647/frequence-usage-smartphone-pour-la-prise-de-photo-france/, consulté le 03.06.2021

14. Taux de pénétration des appareils photos numériques dans les foyers français entre 2007 et 2011 (en ligne), https://fr.statista.com/statistiques/584593/appareils-photos-numeriques-taux-penetration-france/, consulté le 03.06.2021

15. Laurence Courtinat-Vernon, Qui a dit que l’impression photo était passée de mode ? (en ligne),

https://www.journaldunet.com/ebusiness/publicite/1205727-qui-a-dit-que-l-impression-photo-etait-passee-de-mode/, consulté le 03.06.2021

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